Le Sermon sur la montagne, son appel au bien reste à accomplir
Le Sermon sur la Montagne, fondement du vrai christianisme, n’est toujours pas appliqué. Pourtant, il demeure l’espérance fondamentale d’un monde changé. C’est lui qui entraînera le fait que ce n’est pas ce que l’homme croit, mais ce que l’homme fait qui le sauve et qui sauvera le monde, ce que rappelle d’un bout à l’autre La Révélation d’Arès.
Il y a 2000 ans, le prophète Jésus appelait à un renversement civilisationnel. Son enseignement allait non seulement désenchaîner la religion, rendre libre la foi, mais également changer le monde (Rév d’Arès 28/7).
Alors, il fut assassiné. Les hommes faisant profession de pouvoir et/ou de richesse prirent peur, entravés par leur inextinguible besoin de domination (21/1). Les pouvoirs s’ingénièrent et s’ingénient encore, partout dans le monde, à arrêter cet enseignement à tout prix.
Aujourd’hui, il n’existe qu’un christianisme d’église, parce que l’Église s’est très vite rangée du côté des pouvoirs politiques. Le christianisme vrai n’a effectivement jamais existé, sauf très ponctuellement, très exceptionnellement.
Il faut ramener l’amour sur notre Terre. Un amour fort, embelli, pour qu’il devienne, au fil des générations, un des moteurs de la raison sociale. Si nous nous accrochons avec ténacité, à la nécessité d’aimer comme sagesse — comme le Créateur s’accroche à la nécessité de Sa Nature Qui est de créer — nous accoucherons d’une civilisation sans dogmes ni chefs, sans aucun système qui étouffe l’humain et annihile sa part spirituelle.
Alors, nous réouvrirons les portes de l’éternité, parce que l’amour est tout simplement le contraire de toutes les institutions, de toutes les lois, de toutes les bureaucraties, de toutes les religions, de toutes les politiques, de tout ce qui juge, commande, classe, catégorise, réglemente, etc… Bref, de tout ce qui nous emprisonne et qui empêche au Bonheur d’éclore ! L’amour nous relie les uns aux autres, nous relie à notre Créateur, à l’Univers, à la Vie.
Nous vous appelons à être des changeurs de civilisation. Ce n’est pas dans les caves, les souterrains obscurs d’une vie rationaliste, matérialiste, qu’une conscience naîtra, mais sous le soleil de l’évidence que nous ne sommes pas des animaux pensants, mais des dieux endormis, qui peuvent se réveiller, s’affirmer, s’insurger contre ce qu’on leur a fait croire qu’ils étaient.
Nous sommes beaucoup, beaucoup plus que la chair et l’esprit qui nous enveloppent, nous sommes aussi des âmes, si nous le voulons. Notre nature est étroitement liée à la nature de l’Univers, elle est régie par la même Raison. L’Univers, qui est à l’évidence le produit d’un Amour énergétique, créateur d’une Force incommensurable, dont chaque vivant est un fragment actif.
C’est en nous attaquant à la structure fondamentale de la vie pour la sortir de l’animalité pensante et l’approcher de la VIE, que nous créerons les conditions propices à un changement fondamental de nature. Parce que l’Amour Créateur et son miroir l’amour humain, ne sont pas des sentiments, mais des devoirs actifs, générateurs de Bien.
La finalité, c’est l’action au-delà des mots, c’est agir, créer son âme, renoncer au mal et faire le Bien, bref, être un pénitent.