Tu es un Dieu

Tout humain est déjà, du seul fait qu’il est humain, l’Image et Ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27). Entre Dieu et vous, il n’existe pas de différence fondamentale. Il n’y a entre la Vie et votre vie que le dévers causé par votre péché, mais ce dévers incline le lien entre Vie et vie sans le rompre. Donc, la chute d’Adame et Haouha ne vient pas d’avoir recherché bonheur et puissance, mais d’avoir librement déterminé le bonheur et la puissance dans un sens critique. L’homme décida librement de créer un monde rival. Il ne rejeta pas la vie spirituelle, mais il choisit de la subordonner à la vie matérielle de telle sorte qu’elle allait tourner en superstition.

Adame, en choisissant d’être son seul maître (2/1-5), déclencha un processus dont les conséquences sont le malheur, la souffrance, le raccourcissement de la vie et la mort. Alors, peu à peu, l’esprit de domination, les religions et leurs dogmes, les politiques et leurs lois, ont remplacé la vie libre, aimante et heureuse. Contrairement à ce que pensent certains, Dieu n’a pas abandonné les hommes. Les hommes ont créé librement (2/1-5) ce monde tel qu’il est. Ce sont les hommes qui font leur propre histoire, qui font le Bien ou le mal librement. Et pourtant, l’homme garde en lui sa potentialité spirituelle. Il peut se sauver, se recréer, s’équilibrer. Jésus, qui s’est embrasé d’Amour pour l’humanité (Rév d’Arès 32/3), est l’exemple éclatant du retour à l’Image et Ressemblance divine positive par sa pénitence, le bien qu’il a installé dans son cœur. L’Amour de notre Créateur est indissociable de la Création. Cet Amour en a été le moteur. De ce fait, l’homme est nécessairement amour aussi. C’est par corruption de lui-même que l’humain est librement (Rév d’Arès 10/10) mauvais. Mais ce même homme peut aussi librement changer sa vie (30/11) et redevenir un Enfant de l’Amour. Le rôle de l’Amour divin et, ipso facto, de l’amour humain est déterminant pour l’avenir du monde. L’Amour seul est bien la solution, la seule et unique solution.

En se rappelant chaque jour qu’on est l’Image et Ressemblance de la Vie, on conditionne notre vie dans ce qu’elle a de plus nécessaire. Aimer, pardonner, se rendre libre de préjugés et de peurs, réfléchir avec l’intelligence de notre cœur sont des actes aussi vitaux que sont les actes banaux de la vie comme respirer, manger, dormir, etc. Il est nécessaire, même vital de retrouver le sentier des Hauteurs Saintes par la pénitence, sinon notre vie n’est qu’une vie de cochon habillé, de hamster mangeant avec une fourchette, de girafe usant ses sabots sur la terre. Les athées disent que l’homme n’est qu’un animal plus doué que les autres. Ils n’ont pas raison, mais ils n’ont pas tort non plus. S’il existe, comme le rappelle La Révélation d’Arès, un sentier meilleur que les autres pour gagner les Hauteurs, c’est qu’il existe aussi un sentier qui éloigne des Hauteurs. L’homme-Dieu n’existe comme tel que s’il le veut. Question de direction à prendre. Rien de nos rapports avec le Père-Mère n’a trait à l’obéissance ou à la dépendance, tout a trait à l’appartenance. Chacun de nous est Image et Ressemblance du Créateur, et non son sujet. Le Créateur n’est pas le « roi et juge », le Dieu de la religion, qui gouvernerait et jugerait ce monde et l’univers. Il est l’Univers. Il est aussi bien toi, humain, qu’il est les milliards d’astres qui s’étendent à l’infini.

Nous, Pèlerins d’Arès, ne visons à rien moins qu’une autre civilisation. Par La Révélation d’Arès, le Créateur nous invite à chercher beaucoup plus loin, une autre vie : la Vie. Il nous invite à redévelopper notre puissance créatrice qui peut aller jusqu’à recréer l’éternité. Alors, ayons le courage de créer les conditions nécessaires à l’évasion vers tout autre chose, vers l’invisible Force de Vie puissante qui nous environne. Ayons le courage de créer une toute autre société qui retrouve en elle l’Image et Ressemblance de l’extraordinaire et éternelle Puissance de Création ininterrompue. L’humanité changée foisonnera de vie spirituelle. La Révélation d’Arès met en scène celui qui veut devenir un héros (Rév d’Arès XXXV/4-12) en accomplissant (Rév d’Arès 35/6) le destin qu’elle lui propose : redevenir un Dieu. Elle ouvre une voie qui n’a aucun équivalent et qui n’a rien de semblable.