Croire ne suffit pas, il faut agir, c’est-à-dire changer sa vie en Bien
Ce n’est pas croire qui change quoi que ce soit. Certes, croire n’est pas illusoire, mais c’est très secondaire par rapport à aimer, car aimer est faire au sens sublime. Par Le Signe (35/6), le Père, la Vie, nous fait bien comprendre que la foi est une question d’accomplissement, elle génère l’agir non la pensée seule. C’est pourquoi le Père, la Vie nous appelle à faire pénitence qui nous sort du rêve, nous responsabilise, bref, qui nous met debout (Le Signe I/I). C’est en réapprenant à penser, à raisonner avec l’intelligence du cœur qu’est l’intelligence spirituelle, que l’on réactive sa conscience et que l’on sait que le Mal ne disparaîtra que si le Bien le remplace, et le Bien, c’est l’amour.
Voilà pourquoi c’est uniquement en travaillant sur soi que nous deviendrons d’autres femmes et hommes, nous rendant fondamentalement insensibles à la peur du pouvoir, de la loi et des idées générales générées par le mal. En combattant notre propre ego, notre propre égoïsme, nos propres préjugés etc, tout ce qui nous empêche de pardonner, de faire la paix, bref, en se donnant les moyens pour aimer en toutes circonstances. Nous pourrons ainsi insuffler à nouveau le Souffle de la Vie au sein des relations humaines. Là, on dépasse l’amour sentimental, on va bien au-delà ! Cet amour-devoir pourrait-on dire, est une force morale, psychique, spirituelle. Il peut agir, au point de provoquer un processus déontologique concret d’une transformation puissante et profonde. Cette force concrète nous conduira, au fil de générations engagées dans ce processus, à l’Éden du futur, une humanité baignant dans un amour totalement inconnu encore aujourd’hui, ou, du moins, un amour oublié au fond de nos entrailles. L’homme du temps qui vient (Le Signe 16/10, 30/11) réconcilié avec lui-même, avec ses frères humains, avec la Vie, l’Univers, l’Éternel.
Aujourd’hui nous n’en sommes pas encore là, le chemin sera long mais cela ne veut pas dire qu’il soit irréaliste. Il demande beaucoup de patience, de courage, d’intelligence, de réflexion, d’espérance et surtout beaucoup, beaucoup d’amour. Combien de femmes et d’hommes sont encore inconscients du fait qu’il faut chercher le Bien ailleurs que dans le système quel qu’il soit. Les croyants en Dieu gardent âprement leurs religions, leurs dogmes, etc. Les athées, contrairement à ce qu’ils disent, ont aussi leur religion, celle des politiques avec leurs cortèges de lois, leurs privilèges, leurs discours mensongers, etc, qu’ils défendent tout aussi âprement. Les uns et les autres se battent pour elles à coup de slogans partisans, de tribunaux, d’armes, alors qu’elles les enferment dans une prison terrible, celle des divisions, des partis-pris, des guerres, de la désespérance, etc.
Il faudra du temps, plusieurs générations (Le Signe 24/4) de femmes et d’hommes qui auront le courage, la patience, la volonté de se changer, parce que l’espérance d’un monde aimant les anime, qu’ils se sentent concernés par ce que vivent tous leurs frères humains. Alors qu’importe si on croit à ceci ou cela. Si on comprend que c’est uniquement son changement personnel tourné vers le Bien qui contribuera au changement du monde (Le Signe 28/7). Certes, toute l’humanité ne s’engagera pas dans ce processus, mais il suffira d’un certain nombre pour faire pencher la balance du côté du Bien et pour donner envie au reste de l’humanité de choisir progressivement ce chemin.
Réveiller chez les humains la conscience qu’ils sont autre chose que des esclaves des notions fausses du monde, leur donner le goût de l’amour, de la paix, du pardon, réveiller l’intelligence spirituelle, voilà ce que le Père de l’Univers, la Vie, est venu rappeler à l’homme en 1974 et 1977. Alors, sortons de cette époque obscure ! Il y a une alternative au matérialisme, que le Père, la Vie nous propose : installez une nouvelle puissance d’agir dans le sens d’une nouvelle façon de regarder l’autre en l’aimant.
L’humain spirituel, pétri d’amour, heureux de vivre, est en devenir ! Engendrons-le !