Le couple, c’est la société de base
Un homme et une femme se rencontrent et se mettent à s’aimer. Ils font l’amour, un acte sacré (Rév. d’Arès, 33/22), les joies que le Créateur a réservées aux époux (Rév. d’Arès, 2/3). Ils font des enfants. Les enfants à leur tour font l’amour et ont des enfants, et ainsi de suite, la société naît et grandit.
L’union d’un homme et d’une femme est fidélité à un engagement qui est beaucoup plus qu’un contrat moral, qui est la formation d’une unique entité, d’une force, d’une société nouvelle, car ils ne font qu’une seule chair (Genèse 2/24), c’est-à-dire un seul être nouveau. Leur rupture est donc une dramatique explosion sociale. Aussi longtemps que cette société de base qu’est le couple se rompra, rien dans la société plus complexe qu’est une famille, un village, une nation, ne tiendra jamais. Le monde ira de malheurs en malheurs, de recherches interminables en recherches interminables du bonheur. Tout sera indéfiniment rompu par la maladie, le vieillissement et la mort.
Le mariage est devenu un grand domaine d’incertitude, d’incertitude sur l’avenir, puisque le nombre de divorces est grand et de plus en plus important. Les malheurs liés à ces divorces font tellement souffrir, les époux autant que les enfants. Ces séparations désastreuses pourraient être évitées si le couple s’obligeait à développer autant l’amour romantique que l’amour évangélique. C’est par la disparition de l’amour évangélique que l’amour romantique s’est affaibli et que les mariages se disloquent plus aujourd’hui qu’autrefois.