Le Bien que tu fais construit un monde neuf
La Vie, l’Amour, sont invisibles. C’est à nous de les rendre à nouveau visibles. Sur terre il n’y a ni paix, ni mesure, ni douceur. L’homme s’est arrêté à une façon grossière de vivre et de jouir de son existence et déclare que toute autre perspective de vie est déraison.
Nous vivons dans un monde matérialiste universellement né de la vaste déception de l’humanité devenue prudente parce qu’elle a été abusée par les faux prophètes que sont la politique, la religion et leurs rejetons (Rév d’Arès 28/5) jusqu’à être réfractaire à tous les appels à l’amour, au pardon, à la paix, à l’intelligence spirituelle libre. Nous sommes en fait les domestiqués et même les esclaves de ce matérialisme que nous avons érigé en religion.
Le Bien reviendra si l’homme opère un glissement obstiné vers ses racines divines en redonnant vie à l’image et ressemblance de la Force Qui est en lui. De ce choix il est totalement libre.
Le Mal et le Bien ne sont pas le recto et le verso d’un seul système.
Le Mal est un système que l’homme est libre de créer, le Bien un autre système pour lequel Dieu, la Vie a créé l’homme.
Le Bien n’est pas une arme contre le Mal, mais un état en soi, qu’il faut généraliser, un état au-dessus de l’entremêlement des actes bons et des actes mauvais.
L’idée première, généralement la seule, qu’on se fait des relations entre le Mal et le Bien est celle d’une lutte, d’une permanente rivalité ou compromis.
Eh bien, c’est tant qu’il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien et Mal que le Bien n’existera pas par lui-même.
Ce n’est pas en rendant le Bien plus fort que le Mal que le monde changera radicalement, parce que la lutte entre les deux demeurera la base de la morale. Or la morale est pure convention et l’on voit bien qu’il existe autant de morales que de cultures qui varie selon les époques. Le Bien, lui, est absolu, il est universellement unique.
Or, il n’y a pas de morale dans la Parole du Créateur de l’Univers ; il n’y a qu’un Appel au Bien. Il n’oppose pas le Bien au Mal ; Il veut le Bien pour le Bien.
Il est vital que l’homme fasse l’effort de rejoindre cet équilibre universel, Dieu ou la Vie qui est bien plus qu’un personnage étalé Rév d’Arès ii/4) sur l’infini. Il constitue tant la plus infime de tes cellules et la plus petite bribe de ton esprit que l’illimité cosmos. Le Souffle qui est partout, de tes cellules à l’infini. Il est la tension vers le Bien, l’équilibre majeur, tout autre chose que la forme humaine qu’on lui donne comme roi, juge, maître, etc.
Au fond c’est d’une grande simplicité ; que l’humain cesse de faire le mal et la Vie triomphera. C’est pourquoi croire n’a pas grande importance. Ce sont nos actes tournés uniquement ver le Bien qui concrétiseront Eden. Alors j’aime autant que je peux, je pardonne autant que je peux, je fais la paix autant que je peux, je m’efforce autant que je peux d’équilibrer l’outil nécessaire qu’est mon intelligence intellectuelle avec l’intelligence du cœur, je suis autant que je peux libre de peur, de loi et de préjugés.
Le frère baise Ma Lèvre quand il baise la lèvre de l’homme, la lèvre d’où sort le pus ou le ver comme la lèvre qui cache l’hameçon, le frère la baise, parce que le fumier, c’est de lui que sort le jardin (Rév d’Arès xxii/8-9).