Et ils deviendront une seule chair
Dieu dit: « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. » (Gn 2.18) Ainsi, l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. (Gn 2.24) L’homme et la femme, qui s’unissent dans l’amour et la fidélité, ne sont plus deux, mais une fusion de deux êtres en une seule chair, une même entité, une force. C’est le point de départ de la société idéale qui est de partage et de générosité. Le point de départ d’une société nouvelle qu’il nous faut rétablir par la pénitence (la bonté). Ce couple échappe à la routine, cultive la patience, résiste à la colère, à la rancune, aux reproches de mille petits riens qui souvent sont à la source de plus grandes disputes. Il refuse également de s’enfermer dans un égoïsme à deux. Ce couple enrichit son amour romantique par l’amour du prochain pour créer un bonheur véritable, complet et généreux. Lorsqu’un couple est dans ce partage total, une connaissance et une confiance absolues, c’est un monde qui recommence. S’unir est donc un acte magnifique. C’est pourquoi rompre cette union est dramatique.
Les aimants produisent cette force par leur amour romantique et leur amour évangélique. Ils vont s’efforcer, tout au cours de leur vie commune, de les accroître jusqu’à les rendre exceptionnels. Ce couple-là forme indéniablement, les prémices du monde changé. Pourquoi? Parce que leur pénitence sera l’outil essentiel de cette magnifique construction.
L’amour romantique a donc besoin de l’amour évangélique pour permettre, non seulement à l’amour romantique de dépasser les épreuves auxquelles il devra faire face, mais également d’aimer tous les humains inconditionnellement (y compris son conjoint ou sa conjointe), en accordant son pardon quelles que soient les circonstances et en développant l’intelligence spirituelle tout en se libérant de ses préjugés et de ses peurs. Humains, nous sommes tous faits de la même chair. La douleur des autres est notre douleur. La joie des autres est notre joie.
Alors, laissez-vous grandir peu à peu dans l’amour du prochain, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur.
Soyez prévenants et tendres l’un envers l’autre.
Soyez heureux! Aimez fraternellement tous vos sœurs et frères humains, devenez des êtres libres!
Soyez les bâtisseurs de ce bonheur qui déplace les montagnes!