L’amour du prochain est créateur
Lorsqu’on parle de l’amour comme la solution aux innombrables problèmes du monde, la plupart du temps, on sent le scepticisme s’emparer de son interlocuteur ; on voit le regard qui nous dit : « mon pauvre, tu rêves, ce n’est pas réaliste » ou « ce sont des foutaises ! » Rares sont ceux pour qui c’est une possible éventualité ou une évidence. Et pourtant, l’amour du prochain dont nous vous parlons n’est ni religieux, ni politique, ni philosophique. Il est la substance même de l’Univers, de la Création, de la Vie. Il est en nous de façon intrinsèque. Il ne demande qu’à prendre vie dans nos cellules, dans tout notre être. Il est plus que nécessaire de réfléchir à cette chose primordiale qu’est l’amour du prochain très largement oublié et qu’il faut absolument et surtout accomplir !
Quoi que nous entreprendrons sur terre dans un esprit matérialiste, ce sera toujours voué à l’inachèvement. L’histoire de l’homme sera encore et encore une longue suite de ruines, de malheurs et de cimetières. Seul l’amour, qui ne peut être activé que par le travail de la pénitence, pourra guérir la blessure du péché, apporter le bonheur. Tant que l’homme se sentira obligé de juger autrui, de demander réparation, de se mettre en colère, de tout attendre des autres, etc., il sera malheureux. Pire, il se tue, parce qu’il se voue au vieillissement, à la maladie, à la mort.
Comment donner de la profondeur à l’avenir de l’homme ? C’est encore et toujours par l’amour, le pardon, porteurs de rédemption, la paix qui apaise et permet de réfléchir avec sérénité. Ce ne sont pas de vains mots mais la réalité transcendante de la Vie avec le Père/Mère, en fait, notre vraie vie, notre essence divine à nous les terriens. C’est en cherchant inlassablement à transformer son propre chaos en profondeur, que nous aurons un impact sur le chaos du monde.
Nous savons l’effort énorme qu’il faut parfois consentir pour aimer, mais il le faut pour quitter un jour l’enfer de ce monde… Oui, il est possible d’aimer les hommes malgré leur bêtise, leur cruauté, leur injustice, et peut-être même de les aimer à cause de leurs bêtise, cruauté et injustice, qui les rend pitoyables autant que dangereux. De plus, n’oublions jamais que chacun d’entre nous peut être, même l’espace de quelques minutes, cet idiot, ce cruel, cet être dangereux !
Alors avoir l’amour inconditionnel pour tous nos frères humains est bien notre force intérieure, qui, au fil des générations, deviendra un fait, une force, qui se répercutera dans tous les domaines de nos sociétés, sur toute la terre, et qui aura des répercussions dans l’Univers.
Par La Révélation d‘Arès, le Père/Mère, la Vie, s’adresse au monde pour qu’il prenne conscience de ce qu’il est, et de son rôle au cœur de l’Univers infini, de la Vérité infinie. Chaque humain qui entre en pénitence est plus qu’une petite flamme ; il se relie à tous les humains, à sa planète, à l’Étalé sur l’Univers. Par sa conscience enfin éveillée, il crée son âme pour son futur qui est une puissance immense, divine.
Oui c’est un Appel au changement fondamental de l’être. Nous vous invitons à recréer le paysage naturel de l’homme dans toute sa grandeur, dans toute sa réalité bonne, noble et divine. Nous savons que notre terre, malgré les apparences, est semée de cœurs pleins d’amour, de pardon, de paix, d’intelligence et de liberté spirituelles. Nous avons l’espérance de nous projeter vers un avenir de grandeur, de bonheur et d’amour ! Alors ma sœur, mon frère d’où que tu sois, quoi que tu croies, tu es capable de Bien sans avoir besoin que des maîtres te disent où il est et où il n’est pas selon leurs intérêts ou leurs idéologies ; tu es un être capable de Bien naturellement.
Juin 2024, voici le temps du Pèlerinage à Arès !
La Révélation d’Arès, Parole du Créateur, de l’Étalé, n’a ni Dieu ni la religion pour propos. Elle se situe au-delà des religions, des dogmes, des traditions, etc., Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13), la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4). Elle fonde une suite d’humains recréateurs d’eux-mêmes dans l’amour, qu’elle appelle pénitents (Rév d’Arès 30/11), et par effet de voisinage, recréateurs du Bien sur Terre (28/7). Le Pèlerinage d’Arès est un temps de dépassement, d’oubli des différences, de repli sur le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l’essentiel, d’amour, un Lieu où les diverses façons de comprendre et de prier disparaissent sous la Vie.