Faites le bien, le mal disparaîtra
Le Créateur de l’Univers, le Père/Mère vient nous dire inlassablement par la bouche des prophètes : « Installe le Bien dans ta vie et sur la terre et le mal disparaîtra de lui-même ! »
Le retour de l’homme à l’amour inconditionnel pour toute la race humaine, mais aussi pour tout ce qui existe, est la condition capitale du retour du Bien, car toute œuvre de destruction par l’homme, ne serait-ce qu’en pensée, a des conséquences jusque dans l’infini.
L’humanité en crise montre son incapacité à comprendre que nos sociétés sont de moins en moins capables de distinguer ce qui est bon de ce qui est mal. En d’autres termes, ce qui conduit au Bonheur de ce qui conduit au malheur. Le Bien avec un grand B, l’amour en tête est tombé dans l’inconnu ! L’homme se retrouve dans un vide existentiel et spirituel qui l’éloigne encore et encore de la Création Originelle. Si nous voulons réveiller notre Origine, alors il nous faut vivre avec amour, dans le pardon permanent, libéré de nos préjugés. Il nous faut être en paix quelles que soient les circonstances. Ainsi nous ranimerons notre intelligence spirituelle qui gît au fond de chacun de nous.
Nous, les Pèlerins d’Arès, avons choisi de faire le pari de rentrer dans cette dynamique de reconstruction. Nous savons qu’aujourd’hui encore notre Bien lutte contre le Mal en nous, parce que pour le moment il ne peut pas exister par lui-même sans lutte, sans efforts. Il faut en avoir conscience, car cela nous permet de comprendre que ce n’est qu’une étape, nécessaire et incontournable, sur la longue route qui nous mènera au Bonheur au fil de générations courageuses, persévérantes et aimantes.
Le jour où le Bien en nous existera par lui-même il ne luttera plus, il sera le Bien pour le Bien, indéracinable ! Nous n’y penserons même plus, notamment nous ne penserons plus au Mal. Le Mal sera autre chose autour de nous, mais pas en nous. Cela ne signifie pas que nous serons inconscients du Mal, mais il sera comme une langue étrangère à nos oreilles.
Ce n’est pas encore le cas, pour aucun d’entre nous. Mais lorsque l’homme fait exister le Bien par sa lutte contre le Mal, c’est déjà le Bien. Lorsque nous aurons refait bon notre être, nous serons une autre matière, sans bon ni mauvais à trier ; le Bien idéal sera un état en soi. Ce sera une apothéose à peine imaginable aujourd’hui. Cette voie, qui même si elle demande beaucoup d’efforts, est royale ! C’est la reconquête de la totale image et ressemblance de l’humain avec l’Éternelle Puissance du Créateur de l’Univers, du Tout-Autre, de la Vie.
Nous savons que nous ne sommes pas seuls dans cette démarche. Il y a dans ce monde des femmes et des hommes d’espérance et qui ont foi dans la capacité de l’humain à changer, dans l’amour, dans la Vie. Nous vous cherchons, nous avons besoin de vous.